Diplôme d’entraîneur, le point de discorde

Le débat a été houleux autour des diplômes des entraîneurs durant cette AG. En effet, la décision de la Fédération d’appliquer à la lettre les instructions de la CAHB  et de n’autoriser que des coaches diplômés passent mal. « Pour la première division, il faut avoir au minimum la Licence C IHF. La Licence D est exigée pour la 2e, 3e division et la Ligue jeune », a expliqué le président Aboubacar Karaboué. Et comme il fallait s’y attendre cette exigence n’est pas du goût de tout le monde parce que certaines équipes. Non pas qu’elle n’est pas légitime. Mais tout simplement parce qu’ils estiment qu’ils doivent bénéficier de plus de temps et du soutien de la FIHB pour se mettre à jour. Surtout que la CAHB prévoit plusieurs formations qualifiantes au Maroc et au Cameroun cette année. « La Guinée et le Bénin ont des entraîneurs de Licence A alors que la Côte d’Ivoire n’a même pas encore de coach de Licence B. Si on doit aller en Coupe d’Afrique, la Côte d’Ivoire est donc obligée d’aller chercher des entraîneurs ailleurs. Formons-nous pour ne pas être la traîne », a expliqué Aboubacar Karaboué aux présidents et entraîneurs. Pour rappel, l’IHF a décidé de remettre à plat tous les diplômes. Après donc les formations de l’année dernière, la Côte d’Ivoire a pu avoir 20 entraîneurs de la Licence c et 35 de la Licence D.