Vainqueur de la SuperCoupe, Abidjan Handball Club a désormais le regard tourné vers la Coupe d’Afrique des Vainqueurs de Coupe. Siaka Koffi, l’entraîneur de cette jeune formation, ne manque pas d’ambition. « Si on peut aller chercher le trophée, on ne crachera là-dessus », prévient-il.
Quelles sont vos impressions après votre victoire en SuperCoupe ?
On va savourer cette victoire mais du point de vue technico-tactique, je ne suis pas satisfait du jeu de mes athlètes. Du coup, on va repartir au laboratoire pour travailler parce que nous sommes une équipe qui va en Coupe d’Afrique. Or en Coupe d’Afrique, les erreurs techniques se paient cash. On a vu beaucoup de déchets techniques qu’on va corriger pour les futures échéances.
Quels sont ces déchets techniques ?
Les pertes de balles, le jeu rapide sont entre autres aspects sur lesquels nous allons travailler pour avoir un meilleur niveau.
N’empêche que vous commencez la saison par un trophée. Est-ce à dire qu’Abidjan HBC est parti pour encore dominer la saison comme l’année dernière ?
Notre souhait, c’est de refaire l’exploit de l’année dernière. Mais, il faut savoir que toutes les équipes se préparent pour gagner. On va donc travailler en conséquence et on prie Dieu pour que la chance soit de notre côté afin qu’on puisse réécrire l’histoire.
En plus des compétitions nationales, vous serez en Coupe d’Afrique. Avez-vous des appréhensions ?
C‘est vrai que nous sommes une nouvelle équipe qui part à la découverte de l’Afrique. Mais, nous n’avons pas d’appréhensions particulières. Nous nous servons des vidéos des matches des équipes que nous allons affronter pour nous préparer. Le handball moderne, c’est toute une organisation tactique. On essaie donc de se mettre dans ce moule pour avoir un meilleur jeu pour tenir tête à nos adversaires.
Quel sera votre objectif en Coupe d’Afrique ?
Notre objectif, c’est de revenir avec au moins une médaille. Mais, si on peut aller chercher le trophée, on ne crachera là-dessus.
N’est-ce pas prétentieux quand on sait que vous êtes logés dans la « poule de la mort » avec le Petro d’Angola ?
Pour moi, il n’y a pas de poule de la mort parce que toutes les équipes se valent. Il y a l’expérience qui peut faire la différence parce que c’est notre première participation. On va prier Dieu pour que les filles puissent avoir un mental d’acier. Nos adversaires ont deux mains et deux pieds comme nous, il faut donc croire en notre chance. Tu ne peux pas aller en guerre et dire que tu vas pour perdre.
Est-ce que vous avez les moyens humains et financiers pour atteindre cet objectif ?
Nous avons les moyens humains. En ce qui concerne les moyens financiers, on se démerde comme on peut. Nous profitons donc de l’occasion pour lancer un appel aux autorités compétentes pour un soutien afin de mieux défendre les couleurs ivoiriennes en Algérie.